Revue de réflexion politique et religieuse.

L’invivable moder­ni­té

Article publié le 4 Oct 2009 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Lorsque le com­mu­nisme s’est effon­dré en 1989, beau­coup d’entre nous ont espé­ré en un renou­veau spi­ri­tuel. L’expérience col­lec­tive que nous avions tra­ver­sée devait, pen­sions-nous, débou­cher sur un pro­cès des fon­de­ments creux de la moder­ni­té, car nous l’avions éprou­vée dans sa variante la plus san­glante et des­truc­trice. Les choses se sont pour­tant pas­sées autre­ment : la socié­té post­com­mu­niste s’est, au fur et à mesure et sans dif­fi­cul­té appa­rente, impré­gnée de l’esprit post­mo­derne.
La réflexion tel­le­ment néces­saire sur la moder­ni­té (et la post­mo­der­ni­té) se mani­feste néan­moins dans cer­taines oeuvres remar­quables qui dérangent le confort intel­lec­tuel de bien de nos contem­po­rains. C’est le cas des écrits de l’essayiste rou­main Horia-Roman Pata­pie­vi­ci.

-->