La « nouvelle théologie politique » de J.-B. Metz
Pénétrer la pensée de Johann Baptist Metz ne manque pas de déconcerter. La seule lecture de ses écrits, pourtant clairs et suggestifs, ne permet pas de comprendre toute la signification de ses thèses sur la « nouvelle théologie politique ». La raison en est sans doute que ses présupposés ultimes dépendent trop des lieux communs et des préoccupations propres à l’Ecole de Francfort. Les propositions de Metz sont donc tributaires des articulations conceptuelles de Theodor Adorno (1903–1969) et de Max Horkheimer (1895–1973) qui, on en conviendra, ne sont actuels que dans l’esprit de chercheurs ou de disciples.