Revue de réflexion politique et religieuse.

Ser­gio Luz­zat­to : Bon­bon Robes­pierre. La Ter­reur à visage humain

Article publié le 10 Avr 2010 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Les frères Robes­pierre sont géné­ra­le­ment tous deux asso­ciés dans la même mémoire de la Ter­reur, sans qu’on s’attache pré­ci­sé­ment à la per­son­na­li­té du plus jeune, Augus­tin Bon Joseph, sur­nom­mé Bon­bon, fon­da­teur du club jaco­bin d’Arras puis pro­cu­reur syn­dic de la même ville, enfin repré­sen­tant en mis­sion notam­ment dans le Midi puis en Haute-Saône. « Il y avait dif­fé­rentes manières d’être ter­ro­riste dans la France de la Ter­reur. Celle de Robes­pierre le Jeune fut douce et même de plus en plus douce à mesure que d’autres repré­sen­tants en mis­sion deve­naient plus cruels, de plus en plus cruels. » Cruel, Augus­tin le fut notam­ment à Tou­lon (qui devint « Port-La-Mon­tagne ») où avec les quatre autres repré­sen­tants en mis­sion « on fusille en force ; déjà tous les offi­ciers de la marine sont exter­mi­nés. La Répu­blique sera ven­gée d’une manière digne d’elle ». […]

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