Revue de réflexion politique et religieuse.

Steen Hei­de­mann : Le prêtre image du Christ à tra­vers quinze siècles d’art

Article publié le 10 Avr 2010 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Magni­fi­que­ment illus­tré, cet ouvrage d’art mais aus­si de doc­trine sur l’image per­due du prêtre « méde­cin des âmes » est déjà tra­duit en plu­sieurs langues. Par­mi les co-auteurs, de nom­breux membres de l’Institut du Christ-Roi Sou­ve­rain Prêtre, les Abbés de Font­gom­bault, Triors, Ran­dol, Lagrasse et du Bar­roux, les car­di­naux Cañi­zares Llo­ve­ra et Medi­na Esté­vez, NN.SS. Burke, Mee­king, Mvé Engone, Laise et Ran­jith, les abbés Barthe, Goische, Creigh­ton-Jobe et Roma­niuk, ain­si que Chris­tine Sour­gins. Quoique sou­vent d’une splen­deur écla­tante, les repré­sen­ta­tions du prêtre mettent tou­jours en valeur une atti­tude de sou­mis­sion au Christ dont il est le ministre, qu’il célèbre la messe, sou­lage les peines, bénisse les mariages, etc., ou qu’il accepte le mar­tyre (une excep­tion : le Christ gnos­tique de Sal­va­dor Dali, p. 137 ; on regrette par­fois une ten­dance à cano­ni­ser un peut trop vite : par ex. p. 235, un des moines de Tib­hi­rine). Quelques céré­mo­nies gran­dioses — comme le Cou­ron­ne­ment de la Vierge de Gua­da­lupe (p. 99) — montrent la néces­saire subor­di­na­tion des fastes au carac­tère humai­ne­ment excep­tion­nel d’un évé­ne­ment, quoique la sim­pli­ci­té puisse être aus­si expres­sive (la pre­mière messe aux Phi­lip­pines, p. 137). Une intel­li­gente ini­tia­tive dont on devra suivre le reten­tis­se­ment.

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