Giancarlo Zizola : L’Église, le pouvoir et les religions dans la mondialisation
L’auteur, collaborateur de La Repubblica et vaticaniste blanchi sous le harnais, se concentre sur la question islamique née de l’immigration. Le problème est réel : volens nolens, il faut admettre que les données du pluralisme religieux sont modifiées. La vraie difficulté n’est cependant pas celle d’une religion musulmane en phase de reprise cyclique, mais minoritaire ; elle se situe du côté de la majorité irréligieuse.
Voilà ce que ne tient pas à voir Gc. Zizola, qui part en guerre contre la vérité, pensant trouver dans « la pluralité des pensées » le corps absorbant susceptible d’éloigner la menace (assez imaginaire pour l’instant), non de l’islam, mais d’un retour à l’identité chrétienne des pays occidentaux. Le propos manque de retenue : « Il faut admettre que se sont mises à circuler dans le catholicisme des conceptions de la foi tellement absolues qu’elles faisaient naître un totalitarisme tout aussi étouffant que celui de Hitler » (p. 18). […]