W.J. Ciszek avait raconté ses aventures et mésaventures dans ce qui ressemblait à un roman d’espionnage, tant elles étaient, par divers côtés, extraordinaires, ce dont rendait compte le titre : L’espion du Vatican (Salvator, Strasbourg, 1967). Mais ici c’est l’expérience spirituelle qui est décrite, le « témoignage » indiqué par le sous-titre – le mot plus approprié serait « confessions » – rendant compte de la présence de Dieu dans un quotidien apparemment insupportable et sans issue, de la prison de la Lioubianka à Norilsk, sous le Cercle polaire. Une contribution aussi authentique qu’inattendue à la spiritualité du XXe siècle. (L’autre auteur mentionné, Daniel Flaherty, n’a fait qu’aider le P. Ciszek à s’exprimer.)