Revue de réflexion politique et religieuse.

Pao­lo Pas­qua­luc­ci : L’ambigua cris­to­lo­gia del­la reden­zione uni­ver­sale. Ana­li­si di Gau­dium et Spes 22

Article publié le 28 Sep 2010 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Le pro­fes­seur Pao­lo Pas­qua­luc­ci pour­suit avec cet ouvrage une ana­lyse cri­tique du concile Vati­can II et de son carac­tère inédit qui le situe à part dans la lignée des conciles oecu­mé­niques de l’Eglise et même, selon le rai­son­ne­ment de l’auteur, le place en rup­ture par rap­port à elle, en défi­ni­tive avec la tra­di­tion de l’Eglise catho­lique. Ana­lyse pré­cise d’un texte, de ses sources pro­bables ou avé­rées, comme de sa pos­té­ri­té dans les docu­ments et la pra­tique du magis­tère post­con­ci­liaire : telle est la méthode, d’abord employée dans un pre­mier ouvrage sur le dis­cours d’ouverture du concile par Jean XXIII ; ici sur le numé­ro 22 de la consti­tu­tion pas­to­rale Gau­dium et Spes (à par­tir de main­te­nant : GS 22).
Le choix d’un tel pas­sage n’étonnera pas : en pre­mier lieu parce qu’au sein d’une consti­tu­tion sou­vent cri­ti­quée – autant, presque, qu’encensée –, il a foca­li­sé sur lui nombre des cri­tiques les plus sévères ; en second lieu, parce qu’il a eu une pos­té­ri­té cer­taine durant le pon­ti­fi­cat de Jean-Paul II.
La thèse cen­trale de l’auteur peut être énon­cée ain­si : GS 22 étend de manière indue à tout homme ce qui ne vaut que de l’humanité de Jésus-Christ et, à un autre degré, des bap­ti­sés ; par là, il en arrive à affir­mer, inten­tion­nel­le­ment ou non, une rédemp­tion uni­ver­selle qui d’ailleurs se trouve rabais­sée à un niveau tout humain. […]

-->