Revue de réflexion politique et religieuse.

Jacques Heers : L’islam cet incon­nu

Article publié le 5 Avr 2011 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

L’his­to­rien s’attache aux deux faces d’une même médaille : l’ignorance sévis­sant de très longue date sur la nature et les réa­li­tés de l’islam, et les défor­ma­tions idéo­lo­giques qu’elle per­met d’autant plus faci­le­ment, et qui culminent sans doute en ce moment. On apprend qu’au temps des croi­sades – mot inven­té, dit l’auteur, au XIXe siècle – on ne s’intéressait pas tant à Maho­met qu’aux Sar­ra­zins et autres Per­sans qui empê­chaient l’accès aux Lieux Saints ou per­sé­cu­taient les chré­tiens. A l’inverse, la légende dorée sur la belle entente entre chré­tiens et Maures dans le limes espa­gnol est une de ces lourdes et innom­brables contre-véri­tés entre­te­nues par le « for­ma­tage » exer­cé par l’Etat depuis la fin du XIXe siècle. Une longue par­tie finale est consa­crée à presque tous les aspects de la veu­le­rie, à l’exception notable de celle qui sévit dans les milieux « dia­lo­gueux » nés dans l’après-Concile. Ce n’est pas un reproche, mais plu­tôt une invi­ta­tion faite à l’auteur, qui est éru­dit, pour qu’il com­plète cette acca­blante his­toire d’une igno­rance volon­taire.

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