Lectures. A signaler
A propos de Jacek Bartyzel, « Las estrategias políticas de superviviencia de las agrupaciones católicas en un país esclavizado por el comunismo y su posteridad. El caso de Polonia », Verbo [Madrid], n. 569–570, novembre-décembre 2018, pp. 894–927.
Ce long texte est celui d’une intervention lors d’une journée d’études organisée autour de la revue madrilène le 7 avril 2018, ayant pour thème « La culture politique des catholiques : xxe et xxie siècles ». L’auteur est professeur de sciences sociales et de philosophie politique (Université Nicolas Copernic, Torun). Cette étude constitue une généalogie du catholicisme politicosocial en Pologne. Elle commence avec l’insurrection de Varsovie, la dissolution de l’AK (Armée nationale clandestine) en janvier 1945, la prise de pouvoir par le parti communiste et la mise en place de son service de police politique, l’UB, particulièrement axée sur le contrôle des catholiques. Ce contrôle a commencé avec des sourires, puis, à la mort du cardinal Hlond (1948), le régime a entamé une persécution plus nette, soit en interdisant beaucoup d’activités religieuses publiques (hormis les processions de la Fête-Dieu), soit en suscitant, comme ailleurs, avec l’appui de prêtres modernistes, une organisation parallèle, les « prêtres pour la paix ». Les choses ont ainsi continué après la mort de Staline (1953), le cardinal-primat Wyszynski étant emprisonné puis assigné à résidence