Le cœur du propos de Sohrab Ahmari, dans Tyrannie and Co, Les grandes entreprises contre la liberté (Salvator 2024), est un implacable procès contre ce que cet auteur appelle le « néo-libéralisme », la foi en un marché non régulé, en la libre concurrence et en une main invisible. Il mentionne aussi un « mal néolibéral plus profond : la “dépolitisation”. L’« autre voie » qu’il tente est proposer est décevante, mais sa réflexion mérite d’être prolongée.