Le texte qui suit, déjà pré­sen­té sur le site de la revue, a été rédi­gé en août 2022 par Boris Lejeune, déjà connu de nos lec­teurs. Rap­pe­lons qu’il est artiste peintre, sculp­teur et poète, et, point impor­tant pour com­prendre ce qu’il écrit ici, qu’il est né à Kiev, alors capi­tale de la Répu­blique socia­liste sovié­tique […]

Le texte qui suit nous a été pro­po­sé par Boris Lejeune, qui a plu­sieurs fois col­la­bo­ré à notre revue. Rap­pe­lons qu’il est artiste peintre, sculp­teur et poète, et, point impor­tant pour com­prendre ce qu’il écrit ici, qu’il est né à Kiev, alors capi­tale de la Répu­blique socia­liste sovié­tique d’Ukraine, en 1947. Contraint de quit­ter l’URSS […]

Dès les pre­mières lignes de son ouvrage Oli­vier Rey exprime son into­lé­rance pour la pro­li­fé­ra­tion des images qui ont enva­hi l’espace social au cours du xxe siècle. Il com­pare ce phé­no­mène à la onzième plaie d’Égypte. Dans l’ancien temps, des images étaient pré­sentes au monde, main­te­nant, le monde lui-même s’est méta­mor­pho­sé en images. A pro­pos […]

Dans les cir­cons­tances pré­sentes, l’édification d’un monu­ment célé­brant la vic­toire de la foi catho­lique sur la per­sé­cu­tion révo­lu­tion­naire consti­tue un « mes­sage » d’une inten­si­té par­ti­cu­lière.

À pro­pos du livre de Rafael Gam­bra, Le silence de Dieu. « Il est dif­fi­cile de dire si les pays euro­péens ont jamais connu une dis­pa­ri­té aus­si pro­fonde entre l’élite cor­rom­pue et amo­rale et une popu­la­tion déso­rien­tée qui n’éprouve plus aucune confiance à l’égard de ses gou­ver­nants. »

Les pro­vo­ca­tions spec­ta­cu­laires effec­tuées au nom du pré­ten­du « Art contem­po­rain » atteignent main­te­nant la Rus­sie, avec un cer­tain déca­lage mais aus­si une bru­ta­li­té qui sus­cite des réac­tions.

Entre­tien. Pour­quoi une nou­velle sta­tue pour la célé­bra­tion du six-cen­tième anni­ver­saire de la nais­sance de la Sainte de la Patrie ?

« Le chant sub­til des cas­trats du XVe siècle pré­di­sait la fin de l’époque des cours raf­fi­nées des monar­chies euro­péennes. De même, le grin­ce­ment méca­nique, le cra­que­ment muet du verre cas­sé, les bat­te­ments de cœur fan­to­ma­tiques des haut-par­leurs, la vul­ga­ri­té du cloaque de l’art contem­po­rain annoncent la fin de la pro­duc­tion bureau­cra­tique et finan­cière. »

Une réflexion après avoir lu De quoi Badiou est-il le nom ? de Kostas Mavra­kis. Tels les bal­bu­tie­ments d’outre-tombe évo­qués dans un conte phi­lo­so­phique de Dos­toïevs­ki, on entend encore les pro­po­si­tions de relance de l’hypothèse com­mu­niste.

A pro­pos de GUILLAUME DE TANOÜARN, Jonas ou le désir absent, Via Roma­na, mars 2009, 14 €

Un récent pam­phlet anti­chré­tien témoigne de la per­sis­tance des méthodes gros­sières d’appel à la haine.

Dans notre pré­cé­dent numé­ro (n. 102, hiver 2008-09) nous avions pré­sen­té, sous le titre « La sobor­nost’ ou le mythe de la socié­té alter­na­tive », un entre­tien avec André Filler, à pro­pos de ce concept d’origine chré­tienne orien­tale, repris par Alexeï Ste­pa­no­vitch Kho­mia­kov au XIXe siècle en réplique au ratio­na­lisme froid héri­té du pro­tes­tan­tisme et des Lumières […]