Sur le conservatisme par Giovanni Turco
Entretien. Dans son opposition antimoderniste, le conservatisme reste faible. Faute de s’appuyer sur un fondement dûment étayé, il ne parvient pas à dépasser l’attitude réactionnaire.
Entretien. Dans son opposition antimoderniste, le conservatisme reste faible. Faute de s’appuyer sur un fondement dûment étayé, il ne parvient pas à dépasser l’attitude réactionnaire.
Une analyse méthodique des décisions juridiques récentes du pape François permet de vérifier à quel point se réalise sa volonté de « générer des processus » et de « créer des dynamismes nouveaux ».
La tendance à interpréter plutôt que comprendre, développée avec le relativisme moderne, a pénétré l’Eglise, et rend impossible l’unité du Magistère dans le temps.
Entretien. Le décalage entre la pluralité du tissu social et l’unité supposée de la volonté collective pose le problème de la représentativité des représentants, de la représentation des oppositions et/ou des minorités, du seuil d’adhésions permettant d’accéder à la représentativité.
“Nous entrons également dans la pensée de l’un des plus grands connaisseurs de l’athéisme, qu’il traite en tant que question philosophique essentielle dans plusieurs de ses écrits mais qui est surtout présent dans deux monumentaux volumes d’Introduzione all’ateismo moderno (1964), lesquels, par leur finesse spéculative et leur clarté de jugement constituent des sommets dans leur genre, jusqu’à présent indépassés.”
A propos du livre collectif dirigé par Roberto de Mattei (dir.), Finis vitae. La morte cerebrale è ancora vita ?, Rubbettino, Soveria Mannelli, 2007, et de l’article d’Hans Jonas, « Morte cerebrale e banca di organi umani : sulla ridefinizione pragmatica della morte », in R. Barcaro et P. Becchi (dir.), Questioni mortali, Edizioni Scientifiche Italiane, Naples, 2004.
Qu’il s’agisse d’histoire ou de doctrine, l’honnêteté intellectuelle implique de rejeter toute espèce de déformation ou d’ignorance volontaire, quel qu’en soit le motif.
La plupart des conceptions de la dignité humaine et des droits que l’on y rattache trouvent leur origine lointaine à l’aube du mouvement moderne, dont Jean Pic de La Mirandole fut l’un des premiers à exprimer l’esprit.