Pen­ser la liber­té sans la réfé­rer à un objet autre qu’elle-même a de quoi séduire, mais conduit à des contra­dic­tions insur­mon­tables impli­quant le déploie­ment d’ar­ti­fices contrai­gnants. Telle est la double réa­li­té du libé­ra­lisme.

Approche géné­tique du déve­lop­pe­ment de l’i­dée moderne de liber­té du Sujet, des pro­blèmes qui en résultent pour la vie sociale, et de l’im­per­fec­tion des réponses appor­tées tant que demeure intou­chable le prin­cipe qui en est à l’o­ri­gine.

« Il n’y a point d’as­su­jet­tis­se­ment si par­fait », assure Rous­seau occu­pé à l’é­du­ca­tion du futur citoyen du contrat social, « que celui qui garde l’ap­pa­rence de la liber­té ; on cap­tive ain­si la volon­té même. »

Entre­tien. L’au­to­dé­ter­mi­na­tion, après avoir concer­né les peuples, est aujourd’­hui celle de l’in­di­vi­du, dont les dési­rs sont éri­gés en « droits », sup­po­sés per­mettre à cha­cun d’a­gir comme il l’en­tend. C’est du moins ce que l’on dit. Il est cepen­dant bien clair que ce désir est sus­ci­té et soi­gneu­se­ment enca­dré.

La liber­té conçue comme libé­ra­tion conduit, par réduc­tions suc­ces­sives, à la dis­pa­ri­tion de son propre sujet

La misé­ri­corde est une réa­li­té fon­da­men­tale, insé­pa­rable du péché et du par­don. Sa trans­for­ma­tion en concept idéo­lo­gique cohé­rent avec les pré­ju­gés de la moder­ni­té tar­dive relève d’une sub­ver­sion séman­tique.

Quel rôle exact joua celui qui est consi­dé­ré comme l’ar­ti­san prin­ci­pal de la nou­velle litur­gie post­con­ci­liaire : telle est la ques­tion à laquelle on tente ici de répondre, à par­tir de ses Mémoires der­niè­re­ment publiés en fran­çais.

Sur diverses défor­ma­tions per­sis­tantes de la réa­li­té de l’art et des artistes, à par­tir d’as­pects mal connus de la vie du peintre de la Mon­tagne Sainte-Vic­toire.

Yves Simon (1903–1961), phi­lo­sophe fran­çais deve­nu citoyen des Etats-Unis, fut l’un des enthou­siastes pro­pa­ga­teurs des « valeurs amé­ri­caines », aux côtés de son ami Jacques Mari­tain.

Com­ment l’a­mé­ri­ca­nisme qu’a­vait reje­té Léon XIII à la fin du XIXème siècle a connu une renais­sance durant la Guerre froide, au point d’im­po­ser sa pré­sence au cours des tra­vaux du concile Vati­can II, spé­cia­le­ment sous l’im­pul­sion du père John Court­ney Mur­ray

Thé­ma­tique et métho­do­lo­gie du der­nier ouvrage de George Wei­gel, dont vient de paraître une tra­duc­tion fran­çaise.

Dani­lo Quin­to, Ancil­la homi­nis. La Chie­sa è il cor­po mis­ti­co dell’uo­mo ?, Edi­zio­ni Radio Spa­da, Milan, 2014, 254 pp., 20,90

Franck Debié, Pierre Vérot, Urba­nisme et art sacré. Une aven­ture du 20ème siècle, Cri­te­rion, Limoges, 1991.
Chris­tine Blan­chet, Pierre Vérot, Archi­tec­ture et arts sacrés de 1945 à nos jours, Archi­books, 2015, 613 p.

Jean Bau­douin et Ber­nard Bru­ne­teau, Le tota­li­ta­risme, un concept et ses usages, sous la direc­tion de Jean Bau­douin et Ber­nard Brune- teau, PUR, Rennes, 2014, 212 p., 18 €.

Denis Rame­let, Le prêt à inté­rêt dans l’An­ti­qui­té pré­chré­tienne : Jéru­sa­lem, Athènes, Rome. Etude juri­dique, phi­lo­so­phique et his­to­rio­gra­phique, Schultess/Editions romandes, Etudes juri­diques lau­san­noises, 58, Genève-Zurich-Bâle, 2014, 313 p., 60 FS

Jean-Pierre Dickès, La fin de l’es­pèce humaine, Edi­tions de Chi­ré, Chi­­ré-en-Mon­­treuil, 2015, 368 p., 23 €.

« La lutte contre le Réchauf­fe­ment Cli­ma­tique : une croi­sade absurde, coû­teuse et inutile », Livre Blanc rédi­gé par la Socié­té de Cal­cul Mathé­ma­tique