L’essor de la post­vé­ri­té se tra­duit simul­ta­né­ment par un rejet de toute véri­té et par une pré­ten­tion de lut­ter contre les « fausses infor­ma­tions ». La post­vé­ri­té dis­si­mule la réa­li­té mais dis­suade aus­si de cher­cher à l’appréhender.

Le contrac­tua­lisme com­mence par invo­quer la liber­té indi­vi­duelle et les droits natu­rels, et finit par construire un appa­reil qui sape cette liber­té et ces droits.

Les atteintes actuelles poten­tielles ou avé­rées aux liber­tés d’enseignement, de culte ou de mani­fes­ta­tion, dont on pour­rait croire qu’elles s’opposent aux prin­cipes de l’État moderne, lui sont en fait par­fai­te­ment conformes.

Lec­ture cri­tique de Fra­tel­li tut­ti. « L’amour du pro­chain, dont la para­bole du bon Sama­ri­tain est l’annonce, est-il une simple valeur humaine ou un bien spé­ci­fique ? »

Il y a dans le rap­port des papes les plus récents aux orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales un mélange d’offres de ser­vices des­ti­nées à inflé­chir le cours des choses et de mimé­tisme. Le « pacte édu­ca­tif glo­bal » lan­cé par Fran­çois en est un cas d’école.

« En tant que mou­ve­ment, l’islam peut connaître des évo­lu­tions ou des pola­ri­sa­tions qui pour­raient modi­fier ses logi­ciels doc­tri­naux. Mais rien au monde ne pour­rait chan­ger l’esprit de l’islam et de son enfant natu­rel, l’islamisme. »

L’anti­ra­cisme contem­po­rain est deve­nu une sorte de gnose qui tend à l’éradication du mal par l’abolition des dif­fé­rences et refuse le tra­gique de la condi­tion humaine. His­toire d’un pro­ces­sus de trans­for­ma­tion à tra­vers celle de SOS Racisme.

Guil­hem Gol­fin a bien vou­lu faire dans l’avant-dernier numé­ro de Catho­li­ca une recen­sion détaillée et atten­tive de mon livre Pour un grand retour­ne­ment poli­tique, paru en 20191. Même s’il estime que « la réflexion repose sur des prin­cipes et une ana­lyse justes dans l’ensemble », ce livre le laisse, dit-il, « insa­tis­fait ». Au-delà des limites natu­relles d’un livre […]

A pro­pos de Fabrice Bou­thil­lon, Bona­parte comme pré­cur­seur. Rap­port sur la bana­li­té du mâle, Édi­tions Dia­logues, Brest, février 2020, 293 p., 22,80 €.

A pro­pos de Bap­tiste Deric­que­bourg, Le deuil de la lit­té­ra­ture, Édi­tions Allia, sep­tembre 2020, 112 p., 7 €.

Autour de l’ou­vrage de Robert Bra­sillach : Notre avant-guerre (pré­face de Peter Tame, notes de David Gat­te­gno), éd. Par­dès, Grèz-sur-Loing, 2020, 458 p., 26 € ; Jour­nal d’un homme occu­pé (pré­face de Cécile Dugas), 2020, 324 p., 24 €.    

Autour de l’ou­vrage de Dom Dys­mas de Las­sus, prieur de Char­treuse, Risques et dérives de la vie reli­gieuse, Cerf, mars 2020, 446 p., 24 €

Courtes notes sur les ouvrages sui­vants : Dani­lo Cas­tel­la­no, Poli­ti­ca, parole chiave, Edi­zio­ni Scien­ti­fiche Ita­liane, Naples, 2019, 158 p., 18 € Pierre Pel­lis­sier, Salan, qua­rante années de com­man­de­ment, Per­rin, coll. « Tem­pus », avril 2020, 716 p., 12 € Alain de Benoist, La chape de plomb. Une décons­truc­tion des nou­velles cen­sures, La Nou­velle Librai­rie édi­tions, sep­tembre 2020, 238 […]