Revue de réflexion politique et religieuse.

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Articles, sur un sujet par­ti­cu­lier, édi­to­riaux.…

Redé­cou­vrir le signe sacré par Père Jean-Paul Maisonneuve

Pour le mou­ve­ment litur­gique, la ques­tion était de retrou­ver un authen­tique sacré. A l’é­poque des réformes  il régnait un cli­mat de désa­cra­li­sa­tion, comme disaient les anti­mo­der­nistes pour signa­ler ce mal, qui ne tou­chait pas seule­ment le culte mais le domaine moral lui-même.  L’i­dée de sacré était répu­tée démo­dée.

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La fic­tio juris du Concile par Ansgar Santogrossi

Le regard por­té par Vati­can II sur les com­mu­nions dis­si­dentes, avec la nou­velle dis­ci­pline de la com­mu­ni­ca­tio in sacris, consiste en par­tie en une pré­somp­tion mon­diale (pour ain­si dire) de bonne foi, accom­pa­gnée d’une fic­tion légale néga­tive. C’est pour cela qu’on peut reve­nir à l’ancien esprit de l’Église en la matière, car une fic­tio juris ne sau­rait pas être défi­ni­tive.

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Le mou­ve­ment et ses mirages par Jean Brun

L’idolâtrie du mou­ve­ment est deve­nue si puis­sante qu’il est tenu pour plei­ne­ment auto­jus­ti­fi­ca­tif et que se trouve éli­mi­née la ques­tion, pour­tant capi­tale, de savoir par quoi ce mou­ve­ment est ani­mé et à quoi il conduit.

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Sombres « Lumières » par Jean Brun

L’homme d’aujourd’hui est un être dés-orien­té ; c’est à dire un être qui a per­du l’Orient, ce pays sym­bo­lique où la Lumière se lève ; il sait dis­cer­ner l’aspect du ciel, mais est inca­pable de dis­cer­ner les signes des temps.

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Plai­doyer pour le sacré par Claude Barthe

Un jour vien­dra néces­sai­re­ment où l’on fera un clair bilan de cette période. Il est vrai­sem­blable qu’on ne conclu­ra pas à une simple rela­tion de cause à effet entre réformes et crise ; mais il est facile de pré­voir qu’on éta­bli­ra le carac­tère accé­lé­ra­teur de ces réformes dans le contexte d’une crise latente pré­exis­tante.

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Recom­po­si­tion par Jorge Valls

Toutes ces choses qui se montrent — la mai­son, la voi­ture, la bague en or ou l’ordinateur — ne sont que des ins­tru­ments pour vivre mais ne sont pas la vie. Que l’homme est mal­heu­reux d’avoir besoin de toutes ces chi­mères ! Il est comme un para­ly­sé qui a besoin des tech­niques les plus sophis­ti­quées pour ame­ner de la nour­ri­ture à sa bouche ou de l’air à ses pou­mons.

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Le défi de l’éthique face aux bio­tech­no­lo­gies par Jean-Jacques Wunenburger

L’homme est-il bien encore trai­té en véri­table sujet ou n’est-il pas sou­vent réduit au rang d’objet maniable à volon­té ? Est-il bien, comme on le pro­clame sans cesse, une fin en soi, ou n’est-il pas trop sou­vent trai­té comme un simple moyen, une occa­sion pour assou­vir des faims de savoir et de pou­voir d’apprentis-sorciers qui vou­draient davan­tage maî­tri­ser la Vie que de se mettre au ser­vice d’un être humain dont ils ne sau­raient faire, sans risques, une pure créa­ture arti­fi­cielle ?

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La sécu­la­ri­sa­tion de l’E­glise par Gianni Baget Bozzo

La sécu­la­ri­sa­tion de l’Eglise a pro­fon­dé­ment modi­fié sa réa­li­té. Cette sécu­la­ri­sa­tion est le fruit de l’idéologie conci­liaire qui a pro­vo­qué une frac­ture avec le lan­gage mys­té­rique et mys­tique que le Concile lui-même se pro­po­sait pour­tant d’introduire. Le prin­cipe du pri­mat du social sur le per­son­nel, du « gros ani­mal poli­tique » sur la fra­gi­li­té de la per­sonne, comme une grande tache, recouvre insen­si­ble­ment toute l’Eglise.

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Le théo­lo­gi­co-poli­tique à l’épreuve de la sécu­la­ri­sa­tion par Jean-Pierre Sironneau

Depuis deux siècles, on a assis­té à toutes sortes de ten­ta­tives, plus ou moins conscientes, pour sub­sti­tuer à la reli­gion tra­di­tion­nelle, jugée défaillante, un nou­veau « sys­tème englo­bant de signi­fi­ca­tions »

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Les roman­ciers amé­ri­cains et leur socié­té par Thomas Molnar

L’é­cri­vain amé­ri­cain ne pos­sède point cet héri­tage phi­lo­so­phique où la socié­té est pré­sen­tée comme bonne et posi­tive ; au contraire, son héri­tage puri­tain pro­pose une petite élite pré­des­ti­née au salut, le reste de la socié­té étant com­po­sé de dam­nés, de lais­sés-pour-compte par un Dieu sévère et point misé­ri­cor­dieux. Alors la socié­té n’est valable que lors­qu’elle est par­faite ; autre­ment c’est une chose à sus­pec­ter, à fus­ti­ger, à vomir.

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L’in­tel­lec­tuel-mora­liste et la crise de la poli­tique par Marco Tarchi

Cet article a paru pour la pre­mière fois dans la Rivis­ta di Filo­so­fia, publiée par les édi­tions Il Muli­no (Bologne), n. 1/1997, numé­ro mono­gra­phique consa­cré au thème « Phi­lo­so­phie et enga­ge­ment poli­tique ». Il a été repris dans la revue Tras­gres­sio­ni, XII, n. 23, jan­­vier-avril 1997, pp. 73–84. Est-il pos­sible de déga­ger, dans le cadre des grandes […]

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Les hommes de la Pen­sée catho­lique par Paul Airiau

Au sein de la galaxie de mou­ve­ments plus ou moins spé­cia­li­sés, mais sans aucune concer­ta­tion […] elle était l’organe spé­ci­fi­que­ment théo­lo­gique qui s’était voué à défendre la roma­ni­té théo­lo­gique et l’intransigeantisme mili­tant anti­mo­der­niste afin que les pen­sées fussent droi­te­ment for­mées pour tra­vailler à réta­blir la chré­tien­té.

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Les phi­lo­so­phies poli­tiques de la nor­ma­li­té par Bernard Dumont

les phi­lo­so­phies poli­tiques de la moder­ni­té finis­sante veulent que la vio­lence cède au droit, mais ramènent inva­ria­ble­ment celui-ci à n’être qu’une norme de la majo­ri­té. Ce posi­ti­visme juri­dique découle de la logique propre des Lumières et de leur pro­jet d’autonomie pous­sé à son terme.

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Varia­tions doc­tri­nales sur la guerre juste par Bernard Dumont

La guerre moderne est une guerre « auto­nome », affran­chie de toute loi, où cer­tains ont même vu matière à esthé­tique de la volon­té de puis­sance (D’Annunzio, Mari­net­ti). L’escalade tech­no­lo­gique indé­fi­nie que nous avons connue et connais­sons encore n’en est que l’une des mani­fes­ta­tions les plus sym­bo­liques, mais le sym­bole ren­voie à la réa­li­té pro­fonde.

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